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CHAPITRE QUINZIÈME


L’Eldorado. — Mon engagement à ce café chantant. — Fleur des Alpes. — Une représentation utile. — Un réveillon. — Avantage de bien souper. — Goubert. — Un croquis de ce directeur habile. — Duo comique. — Fleur des Alpes en alsacien. — Le silence de Goubert. — Une galanterie rare. — Propositions. — Entrée à l’Alcazar. — Mon vis comica. — L’avis du chef d’orchestre sur mes talents de chanteuse grotesque. — Mon nouveau début. — Mon succès. — Pourquoi Goubert me tutoie.


I


Je restai juste deux jours au café Moka, j’étais déjà habituée à plus de luxe et surtout à plus d’enthousiasme.

L’Eldorado venait d’ouvrir ; on cherchait des chanteuses partout.

On me fit faire des propositions : 200 francs