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moi n’ont pas eu d’agrément… j’accapare l’attention du public.


III


Je crus inutile de prolonger cette conversation.

J’avais vu tout de suite à qui j’avais affaire. Mon compagnon de voyage était un vieux cabotin qui avait roulé en province, et qui, faute de trouver un engagement, frappait maintenant à la porte des cafés-concerts.


Depuis ce voyage, j’ai appris à connaître ces soi-disant déclassés. On les voit le soir, dans un coin du foyer des artistes, s’isolant dans leur vanité, mauvais camarades, détestables artistes, l’incarnation de la jalousie et de la bassesse.

Un soir, au foyer d’un café chantant, quelque temps après le terrible événement qui a coûté un bras à Roger, on parlait de cet éminent artiste et de ses créations.