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— Et pourquoi venez-vous, alors ?

— Je vais vous le dire : j’ai tant parlé de vous à ma femme qu’elle aussi désire vous entendre.

Je riais aux éclats.


L’huissier et sa dame entrèrent.

Je redis ma chanson, et les deux époux se retirèrent en me demandant pardon de m’avoir dérangée.


Le journal le Club, qui a raconté cette histoire, a ajouté :

« Hourrah ! pour Thérésa !

» Les chants d’Orphée domptèrent les bêtes fauves,

» Mais les chansons de Thérésa ont apprivoisé un huissier.

» C’est autrement fort ! »


VIII


Je m’étais heureusement débarrassée de ce