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Ces raisons sont-elles bonnes ou mauvaises ?

Je l’ignore !

J’ai mon public ; j’ai la vogue, et j’ai la conscience de ne pas être la première venue dans cette immense ville.


J’aurais tort de me plaindre.

Trois années heureuses ont effacé de mon souvenir les tristesses du temps passé.

De tous mes chagrins d’autrefois, il ne m’en reste qu’un seul :

Le mot de Fiorentino souvent répété :


« C’est la Rigolboche de la chansonnette ! »


Qu’ai-je de commun avec cette femme, qui a, pendant quelques mois, joui d’une triste célébrité, et dont le goût public a fait justice ?

Je ne dois pas ma réputation à un art qu’on