Page:Valladon - Mémoires de Thérésa, 1865.djvu/192

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à Meudon pour que son cœur palpite quand le train entre en gare à la barrière Montparnasse.


Après être descendu de wagon, je comptai mon argent.

Il me restait quatre francs.

J’étais sans domicile, sans ressources et sans espoir pour le lendemain.


Je courus au boulevard du Temple, où j’étais sûre de retrouver des amies.


L’une d’elles, G…, était engagée à un petit théâtre que je ne nommerai pas.

Cette excellente fille m’offrit l’hospitalité, que j’acceptai avec reconnaissance.


II


Il y avait juste trois mois que la petite G… n’avait émargé sur les livres de son directeur.