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POURQUOI J’ÉCRIS CE LIVRE


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Un soir de l’année dernière, j’avais chanté le Chemin du Moulin, et le public, avec sa bienveillance habituelle, me rappelait et me redemandait le dernier couplet de la chanson que j’avais mise à la mode. Fiorentino, qui m’avait fait l’honneur de venir m’entendre, s’écria :


« — C’est la Rigolboche de la chansonnette ! »


Le mot était cruel ; il me fit beaucoup de peine. Depuis je l’ai souvent entendu retentir à mes oreilles au milieu des chaleureuses acclamations que me décerne chaque soir un public ami.

Il ne m’appartient pas de parler de mon talent.