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de gros appointements, chaque fois qu’un pauvre artiste s’adresse à moi, qu’un nécessiteux quelconque invoque ma charité, je lui fais l’aumône en me disant à part moi :

— Ce sont les dix francs de Dumaine.


Je ne sais pas au juste combien m’ont coûté, jusqu’à ce jour, les dix francs de Dumaine, et cependant je suis toujours sa débitrice. Mais je connais Dumaine et son cœur, et il aime mieux cette restitution-là qu’une autre.