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Malheur aux retardataires, il leur fallait se passer de souper, ou alors aller chez Bonvalet — un rêve !


En hiver, les soupeurs retournaient tranquillement se coucher ; mais ceux qui craignaient d’étonner leur concierge en rentrant aussi précipitamment, se promenaient encore une heure ou deux sur le boulevard, en parlant art ou théâtre.


En été, c’était autre chose.


Les Mousquetaires fermés, Coblentz commençait.


V


La partie du boulevard qui est comprise entre le Château-d’Eau et le faubourg du Temple avait été surnommée Coblentz parce que les émigrés des cafés environnants s’y donnaient rendez-