Page:Valladon - Mémoires de Thérésa, 1865.djvu/116

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


III


J’ai dit que la plupart des habitués de ce lieu, on les retrouvait dans le jour au café du Cirque.

Les artistes y étaient en assez grand nombre.

Darcier, mon brave ami Darcier, était un des abonnés les plus fidèles.

C’est là que j’ai fait sa connaissance.


Je dirai, quand il en sera temps, quel service cet excellent et célèbre chanteur m’a rendu.


Le dessinateur Durandeau était également de toutes ces fêtes.

Il était la joie de la maison.

On faisait groupe autour de lui pour l’entendre raconter ses histoires folles.

Mais ce qui l’agaçait particulièrement, c’était de se savoir écouté par un bourgeois.

Alors il s’arrêtait court et se tournant vers le bourgeois indiscret :