toute la ligne un concert d’éloges. Le bruit du triomphe arrive jusqu’aux oreilles du professeur, qui lit le compte rendu et pousse les hauts cris : « C’est bien, dit-il, mais ce n’est pas mon genre. »
On s’en explique, et il ressort de cette explication que c’est la prose de Chaque qu’on a prise pendant un jour pour la sienne. Jamais, avait écrit le Journal de Paris, l’éminent professeur ne s’était élevé si haut ! (Mai 1827.)
Le colonel Fabvier, qui avait dirigé l’expédition en Grèce, ne devait pas être, on le pense bien, à l’abri du Pallicare. Mais il put d’un coup payer son tribut : dans un banquet de philhellènes, à Metz, il plaça cent cinquante Campagnes en Grèce, amenées le matin, d’autorité, chez lui.
Chaque s’y prenait, du reste, avec une bonhomie naïve, et y mettait une patience féroce : causant avec le suisse, allant ouvrir la portière, se jetant à la tête des chevaux comme s’ils allaient s’emporter.
Dans l’intérieur, aux bougies, sous la lampe, il parlait d’Homère et se comparait à Camoëns. Et on le voyait, en effet, à travers tous les orages, agiter ses Campagnes, comme le poète portugais, tenant au-dessus des flots les Lusiades.
Il va un jour chez Martial Daru, l’oncle du membre actuel du Jockey-Club. Le baron Daru était, on le sait, bonapartiste résistant, convaincu. Un tableau représentant l’Empereur couvrait un coin de son salon. Chaque regarde le portrait et fond en larmes :