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« Ce qu’il y a, le voici !… Il y a que ce monsieur est un de ces cuistres qui, au collège, accablent l’enfant faible.

Il y a que quand on retrouve dans la vie un de ces bonshommes, il faut lui faire payer les injustices et les cruautés de jadis. — Qu’en dites-vous ?

— Oui ! oui !

— À genoux ! le bonnet d’âne ! crient quelques gamins. »

Il essaie de s’expliquer, il balbutie. Il veut sortir du cercle. Le cercle l’emprisonne et le bourre.

« À genoux ! le bonnet d’âne !… »


On a déjà plié un journal en bonnet d’âne, et l’on se jette sur lui. La pitié me prend, — je mens, ce n’est pas la pitié, c’est l’ennui du bruit, la peur du scandale. La scène a pris des proportions trop fortes. On va l’assommer, — j’en aurais la responsabilité… J’écarte la foule comme je peux, et lâchant Turfin :

— C’est assez… Je vous fais grâce… allez-vous-en… Que je ne vous retrouve plus sur ma route, à moins que vous vouliez vous battre avec moi…

Je lui griffonne mon nom et mon adresse sur un bout de papier et je lui fouette le visage avec ! puis je demande qu’on le laisse partir.

Il s’est enfui, poursuivi par les huées.

« Tu as été dur, me dit un camarade sortant du groupe.

— J’ai été poltron. J’aurais dû lui cracher dix fois