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— Il y en a plus à aimer, dit-elle !

Je vous donne le mot comme il me vient, vous en ferez ce que vous voudrez, je le crois bon ; le geste du bras, qui se trouve être trop court pour embrasser toute la tête, peut arracher des larmes.

Vous établirez un contraste entre le dévouement des pères et mères et la froideur d’un oncle, qui trouve que cet enfant est plutôt une gêne pour la famille.

« Il vaudrait mieux qu’il remontât au ciel… on pourrait le vendre à des médecins !… »

— Vendre mon fils !…

Vous voyez la scène.


Tout d’un coup un collégien saute dans la chambre. C’est le fils aîné de la famille. Il était en pension, boursier (mettez « boursier », cela fait bien) dans un petit collège du Midi. Il ne venait pas en vacances parce que c’était trop cher.

Il a enfin fini ses classes — on ne l’attendait pas — il ne devait passer son bachau que trois mois plus tard, mais il a ménagé cette surprise, et le voici !…


Il a tout entendu, caché derrière la porte ; et il va droit à son oncle :

— Non, mon oncle, nous ne vendrons pas mon frère ! il ne s’appelle pas Joseph !… (se tournant vers son père). Comment s’appelle-t-il ?

Je crois ce mouvement heureux, parce qu’il double le mérite de ce frère aîné qui va se dévouer à son