Je monte au deuxième et trouve une autre plaque :
Je tourne, et m’y voici.
Comme il fait noir ! Les volets sont baissés, les rideaux tirés — pas un chat !
J’entends un bruit de paille.
« Qui est là ? » dit une voix qui vient d’une autre chambre et n’est pas reconnaissable ; je ne suis pas sûr que ce soit celle de Matoussaint…
J’ai recours à un subterfuge, et avec l’accent d’un pauvre aveugle, je chante dans l’obscurité :
« Je suis un abonné de la Nymphe…
— Vous êtes l’Abonné de la Nymphe ? »
Le bruit de paille et des paroles entrecoupées recommencent.
« L’Abonné… l’Abonné… Mais où est donc mon caleçon ?… L’Abonné !… »
Matoussaint (c’est bien lui), apparaît en se boutonnant.
« Comment ! c’est toi !… Tu ne pouvais pas te nommer tout de suite ?… Tu me fais croire que c’est l’Abonné ! Je me disais aussi, ce n’est pas sa voix.
— Ils n’ont pas tous la même voix, tes abonnés ?
— Mes abonnés ? — pas mes ! — mon ! Nous avons