peau autour duquel on se battra, comme des enragés — s’il ne s’agit que de cela : en avant !
Ce sera un éclair dans mon ciel noir.
J’ai communiqué à Legrand le projet d’attaque.
Legrand aime le danger, il adore les décors tragiques.
« J’en suis », dit-il.
Bref, nous sommes bien sept qui donnerons le branle et prendrons la responsabilité d’engager la lutte dans ce coin de Paris.
Sept !
C’est pour aujourd’hui.
On m’avait annoncé qu’il me serait délivré des pistolets et des cartouches quand le moment serait venu.
Pistolets et cartouches me sont en effet comptés à l’heure dite.
Allons, le sort en est jeté !
Au dernier moment j’avertis encore un ancien copain de Nantes, Collinet, maintenant étudiant en médecine, dont le père est millionnaire. Il se charge de porter la moitié des armes. Bravo !
On ne soupçonnera jamais ce fils de riche de jouer sa liberté et sa peau dans une entreprise de révoltés !
Il le fait carrément, par amitié pour moi et aussi par entrain républicain. — Il glisse les pistolets et les munitions dans les poches de sa redingote et de son pardessus, va en avant, et prend place, d’un air