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« Mon rôle est fini. Vous vous êtes constitués — le Comité des Jeunes vit. À vous maintenant de nommer votre président ; celui qui, en cas de danger, doit mourir et marcher à votre tête.

— À demain, à demain pour l’élection, crient plusieurs voix. À demain ! »


Samedi, minuit un quart.

On vient de dépouiller les votes ; on a voté sur de vieilles cartes prises dans un jeu de bézigue qui restera dépareillé ; on ne fera plus le cinq cents. J’avais le valet de carreau, et j’ai allumé ma pipe avec.

Vingtras, Vingtras, Vingtras. Trois Vingtras. C’est la majorité.

Nous sommes cinq.

(Frémissement.)

Je suis appelé à prendre place au fauteuil. Je passe derrière la table, très pâle…

« Citoyens ! Je sais à quoi m’engage l’honneur que vous m’imposez. Le président du Comité des Jeunes doit mourir et marcher à votre tête — ensuite être digne de vous, digne, digne… »

J’ai l’air de sonner les cloches.

« Digne, digne… En attendant, je vous crie : Sentinelles, prenez garde à vous ! »

Hou, hou !…


Chacun se retourne ! C’est le coucou de Renoul que sa mère lui a envoyé. On voit un petit oiseau qui