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à l’histoire que le calme n’avait pas déserté les âmes à la nouvelle de la défaite et devant les premières affres du supplice — j’ai repris d’une voix que j’avais armée de sérénité, en m’adressant à Cluseret :

— Accusé, vous avez la parole pour vous défendre !

Il me semble que c’est bien de finir sur un mot de justice, de paraître oublier tout le danger pour ne pas retarder un verdict d’où dépendent l’honneur et l’existence d’un homme.


C’est fini. — Acquitté !

La séance est levée !


Je vais à mon banc chercher des paperasses qui traînent, et sur lesquelles j’avais griffonné les premières lignes d’un article pour demain.