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la méthode concrète

réduire, sans culture préalable, la quantité d’inconnu.

Je ne crois pas avoir été l’objet d’autre critique publique que celle qui a paru dans L’Écho de Paris du 7 juin 1910, sous le titre « La Descente aux Enfers » et sous la signature de M. Masson[1].

L’auteur de cet article a cru devoir se permettre d’élever des doutes sur la sincérité de mes observations[2]. Je ne m’arrêterai pas à ces insinuations injurieuses. Voici les objections : — « Pour se résoudre à supporter durant un long temps une vie telle, avec son labeur qui surmène et qui abêtit, avec ses plaisirs plus vulgaires et tristes encore, il faut qu’on ait reçu ou qu’on se soit imposé une mission » inspirée « par l’amour du prochain », ou par « le besoin de se purifier et de se racheter », ou par « l’orgueil du sacrifice » chez ceux qui trouvent à s’abaisser une forme suprême de générosité », ou enfin par « un mysticisme

  1. Frédéric Masson, de l’Académie française.
  2. « L’auteur, s’il a sérieusement, comme on doit croire fait métier d’ouvrier… apparaît comme un reporter ingénieux, de ceux qui, durant une nuit ou une journée, se font mendiants, chemineaux ou sous-secrétaires d’État… Sans doute y a-t-il porté plus de sérieux, mais guère. Dans les conversations qu’il dit avoir eues avec les ouvriers… »