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en science sociale

rique qui est l’ordre du développement même des idées auxquelles je suis progressivement parvenu.

Une critique plusieurs fois formulée concerne quelques traits grossiers que j’ai cru ne pouvoir omettre. On m’écrit : « détails véritablement répugnants », « turpitudes qui souillent le livre ». Un ingénieur m’assure que cela en rend la lecture pénible ». Un autre, que « c’est du Zola ». Un industriel se dit surpris de voir ces faits retenus par « un homme bien élevé ». — Il ne s’agit pas de savoir si l’auteur est ou n’est pas « bien élevé », mais comment sont élevés les hommes qu’il étudie. Il était tout à fait précieux de constater qu’ils m’ont apparu comme particulièrement grossiers précisément dans ce cabaret roannais qui avait la prétention de grouper l’élite intellectuelle de la jeunesse ouvrière émancipée, et où fut offert un punch à Marie Murjas à l’issue de sa conférence athéistique. L’observateur peut être amené à faire des constatations pénibles : mais il a le devoir de les faire. Il ne suffit pas plus d’affirmer de certaines personnes qu’elles sont grossières ou distinguées que de déclarer une œuvre littéraire admirable ou détestable : encore convient-il d’exposer les