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la méthode concrète

de la désorganisation physique, sociale et morale, dont très souvent le rôle n’est pas assez expliqué par l’appât des gains que leur procurent les loisirs inoccupés de l’ouvrier.

Sur quoi insiste encore, à juste raison, M. Jacques Valdour, c’est sur la campagne anticléricale par laquelle certains dirigeants s’efforcent de détourner les ouvriers des questions purement sociales ; sur la sorte de religion de la science que les prédicants de la libre pensée s’efforcent de substituer à la religion révélée.

Il entre ici dans des détails qui sont topiques. Ainsi conte-t-il la Grande conférence publique et contradictoire, donnée par Marie Murjas, ex-religieuse trappistine. Sujet : Dieu, c’est le crime, réunion organisée par la libre pensée de Roanne, où ladite Marie Murjas, qui ne fut jamais religieuse, en robe noire toute unie, penchant la tête sur l’épaule, la bouche en rond, parlant d’une voix papelarde, entasse les inepties comme : « Mahomet lança sur l’Europe ses hordes pleines de barbarismes » ou « L’antithèse Dieu », pour l’hypothèse ; et les contre-vérités, comme : « l’Inquisition fit périr Galilée ! » Mais son principal argument, et qui porte, est d’affirmer : « Les promesses d’un bonheur éternel ont pour but et pour effet