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la méthode concrète

oppose en divers chapitres le cérébral au manœuvre, affirme la constante supériorité de celui-là sur celui-ci, l’abaissement inévitable de l’homme qui besoigne.

Son livre, bizarrement construit, renferme six chapitres, divisés chacun en paragraphes ; les premiers énumérant très rapidement les expériences, ou notant des faits ; le dernier exposant une conclusion philosophique, morale, politique, qui doit résulter des arguments ci-devant posés, et cette conclusion spéciale est encore suivie d’une conclusion générale qui prétend grouper les éléments épars des autres. Cela serait excellent si les observations étaient en tel nombre et de telle valeur qu’elles fournissent une base assez large d’étude et qu’elles permissent des vues d’ensemble ; mais le dessein, si généreux soit-il, ne fut point suivi avec une suffisante persévérance. Le premier chapitre, Sans travail, promène le lecteur à travers cinq a six villes ou villages industriels du centre, à la suite d’un chemineau qui n’a point fait d’apprentissage, n’a point de spécialité et ne trouve pas à se faire embaucher. Cela est nul comme renseignements. Les trois chapitres qui suivent : Roanne, apprenti tisserand ; Roanne, ouvrier teinturier ; Lyon, la tréfilerie, sont l’essentiel du volume, et accusent une portée so-