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en science sociale

Voilà le secret de leur force et de notre faiblesse. Quand mériterons-nous d’être les pasteurs du peuple, en nous instituant ses serviteurs ?… »

A. DE MUN.
de l’Académie française.

(Écho de Paris, 12 mai 1910.)


« La Descente aux Enfers.

« Tout récemment, un de nos plus illustres collaborateurs recommandait à ses lecteurs[1] — et je doute qu’il en ait beaucoup plus assidus que moi — un livre qu’il disait l’avoir intéressé : La Vie ouvrière, observations vécues, par Jacques Valdour. J’y courus. Certes le livre mérite d’être lu et il porte un enseignement. L’auteur, dont je ne sais rien que son nom, qui ne nous apprend ni à quelle classe il appartient, ni quel but il s’est proposé en plongeant dans le monde ouvrier, qui annonce seulement qu’il a voulu « éprouver un peu de ce que les travailleurs de l’usine éprouvent, penser ce qu’ils pensent, rencontrer leurs peines et leurs espoirs », l’auteur s’annonce comme « un cérébral » : il aime ce mot, s’y plaît, le répète,

  1. Il s’agit de l’article de M. de Mun paru, dans L’Écho de Paris, le 13 mai précédent.