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LES FONCTIONNAIRES CIVILS

ted civil service), on rencontre trois catégories d’employés, — les officiers de l’armée pourvus d’emplois civils, — le service civil auxiliaire, subdivisé en uncovenanted civil service et native agency, — enfin la police.

Les règles d’avancement à l’ancienneté, exclusivement en vigueur dans l’armée de l’Inde, ne laissent au gouvernement d’autre moyen de récompenser un officier bien méritant que de l’appeler à un emploi civil qui double souvent et au delà sa paye militaire, sans priver cet officier de ses chances d’avancement dans l’armée[1]. Avant ces derniers temps, les officiers de l’armée étaient nommés aux emplois civils suivant le bon plaisir du gouverneur général. Le marquis de Dalhousie a fait revivre un vieux règlement fort sage en vertu duquel les militaires ne peuvent être revêtus des fonctions administratives ou diplomatiques qu’après avoir été soumis à des examens sur les idiomes du pays, mesure favorable surtout aux officiers de l’armée de la reine, qui jusqu’ici avaient été tenus en dehors de cette branche fort enviée du service indien. L’avancement de l’officier dans la ligne administrative suit un cours à peu près régulier* Ainsi certains emplois sont affectés à des capitaines, d’autres à des majors, d’autres enfin à des colonels. On ne saurait dire cependant que la loi de l’avancement à

  1. Le nombre d’emplois ainsi remplis, emplois qui relèvent du gouvernement suprême, est d’environ 200, savoir : officiers employés sous le gouvernement suprême au département de la guerre, 20 ; emplois diplomatiques, 80 ; emplois civils dans les provinces de Tennasserim, Arracan, Punjab (non régulation provinces), 100.