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LES ANGLAIS ET L’INDE

rivière Barruckur, le terrain n’offre aucune difficulté sérieuse ; mais après avoir traversé la vallée de cette rivière, l’on arrive à la plus forte montée de toute la ligne, dont le maximum ne dépasse pas 1 sur 100, et cela seulement dans une distance d’un tiers de mille. Cette montée est suivie d’une descente de semblables proportions, inclinaison et longueur. Des inclinaisons de 1 sur 155 et 1 sur 186 conduisent de là au sommet de la passe Dunwa, le point culminant de la ligne, où la descente s’ouvre par deux plans inclinés de 1 sur 61 et un plan incliné de 1 sur 62, tous trois de moins de 1 mille et demi de long, et séparés entre eux par des zones horizontales d’environ un huitième de mille chacune. Le terrain est ensuite dépourvu d’obstacles jusqu’à Chunar, et de Chunar à Mirzapour. De Mirzapour à Allahabad, la première partie du tracé offre un niveau presque parfait, et dans la seconde l’inclinaison la plus élevée est de 1 sur 337. De Allahabad à Cawnpore, le terrain s’élève graduellement, l’inclinaison maximum pour les montées étant de 1 sur 2, 064, et pour les descentes de 1 sur 1,508. Enfin, de Cawnpore à Agra et Dehli, le chemin de fer ne réclamera presque aucuns travaux de terrassement. D’après cet aperçu topographique, emprunté presque littéralement aux documents officiels, on semblerait autorisé à conclure que dans aucune partie du monde une ligne de même étendue (1,000 milles environ) n’a rencontré de moindres difficultés de terrain. Malheureusement les obstacles sérieux, ceux qui réclament toute l’habileté de la