pulations indiennes serait se mettre dans la position d’un voyageur qui, formulant d’après la Gazette des Tribunaux son opinion sur la société française, conclurait hardiment que l’homme y naît voleur et assassin ; la femme, empoisonneuse et adultère !
Loin donc de terminer cette étude par des paroles de malédiction et de colère contre les pauvres populations de l’Inde, nous ferons la part du déplorable héritage de misère, de tyrannie, de corruption que les siècles ont transmis aux races indiennes, et appellerons de tous nos vœux le jour où les lumières du christianisme, l’action bienfaisante d’un gouvernement fort et éclairé, auront élevé le bien-être et la moralité de l’homme de l’Inde au niveau du bien-être et de la moralité de l’homme de l’Europe.
