Page:Valbezen - Les Anglais et l’Inde, 1857.djvu/171

Cette page n’a pas encore été corrigée
161
LES ÉCOLES

tion affectée à ce service. Il existe des fonds particuliers provenant de donations, souscriptions, legs, etc., dont le revenu annuel, de 1 lac de roupies environ, appartient au collège médical et au collège Elphinstone, si bien que l’on peut évaluer le subside annuel accordé à l’éducation dans la présidence de Bombay à 250,000 roupies.

Il y aurait oubli et injustice à ne pas dire ici quelques mots des efforts tentés par une branche de la communauté native, la communauté parsee, pour propager en ces contrées Féducation et la civilisation européennes. De ces efforts, on ne citera qu’un exemple. Lorsque le riche parsee sir Jamsetjee Jejeebhoy fut investi des honneurs de la chevalerie, ses compatriotes, en commémoration d’un événement glorieux pour leur race, résolurent de former par souscription un fonds destiné à subvenir aux dépenses de l’éducation des jeunes parsees pauvres. Sir Jamsetjee Jejeebhoy fut à peine instruit de ce projet, qu’il mit son nom en tête de la liste avec la souscription princière de 3 lacs de roupies et 15 actions de la banque du Bengale, environ 1 million de francs ! Ce fonds, dont le revenu annuel s’élève à 40,000 roupies, défraie les dépenses de maisons d’éducation consacrées aux jeunes parsees dans les villes de Surate, Bombay, etc.

La présidence de Madras, encore moins bien partagée que ses jumelles, ne possède qu’un seul établissement d’éducation sous le patronage du gouvernement, l’université de Madras, qui compte douze années d’existence.