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LES ANGLAIS ET L’INDE

cheval[1] sont formées de trois batteries européennes et d’une batterie native, la deuxième de quatre batteries européennes. Les six premiers bataillons d’artillerie à pied sont recrutés d’Européens, les trois autres de natifs.

Le matériel d’une batterie à cheval consiste en cinq pièces de six et un obusier de douze, plus six caissons traînés par des chevaux. Un chariot de forge, un chariot de provisions et un caisson de rechange, tous trois traînés par des bœufs, sont de plus attachés à l’établissement de chaque batterie, dont le complément réglementaire en bêtes de monture et d’attelage s’élève à 169 chevaux et 14 bœufs. Nous devons ajouter, pour donner une idée à peu près complète du personnel si nombreux d’une batterie légère, qu’un syce et un grasscutter sont attachés à chaque cheval. L’organisation de l’artillerie légère de l’armée du Bengale diffère de l’organisation de l’artillerie de l’armée de la reine et des armées de Madras et de Bombay. Les chenaux des caissons et des canons sont montés, et dans l’action les soldats des chevaux de gauche mettent pied à terre pour servir les pièces, et sont secondés dans la manœuvre par des lascars montés sur l’avant-train des canons et des caissons. Ce système, plus économique et qui expose moins d’hommes en action, permet, dit-on, d’ouvrir le

  1. Les cadres d’une batterie à cheval sont les suivants : 1 sergent-major, 6 sergents, 6 caporaux, 6 bombardiers (premiers canonniers), 2 roughs-riders, 2 maréchaux ferrants, 2 trompettes, 2 élèves trompettes, 80 canonniers et un détachement de 28 lascars.