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plus probable de son activité fatale et de la naïve bestialité de ses mobiles. On vit, on crée, on prospère même, sous le régime pesant de la paix armée, sous le coup toujours imminent de cette fameuse prochaine guerre, qui doit être le jugement dernier des puissances et le règlement définitif des querelles historiques et des antagonismes d’intérêts. Dans l’ensemble, un système de tensions, de suspicions, de précautions ; un malaise toujours accru, composé de la persistance des amertumes, de l’inflexibilité des orgueils, de la férocité des concurrences, combiné à la crainte des horreurs que l’on imagine et des conséquences que l’on ne peut imaginer, constitue un équilibre instable et durable, qui est à la merci d’un souffle, et qui se conserve pendant près d’un demi-siècle.

Il y avait, certes, en Europe, quantité de situations explosives ; mais le nœud de cette vaste composition de dangers se trouvait dans l’état des relations franco-