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Qu’ils sont doux à mon cœur les temples qu’il enfante, Quand tiré lentement du songe de mes seins

Je vois un monument de masse triomphante

Joindre dans mes regards l’ombre de mes desseins !

Battez, cymbales d’or, mamelles cadencées,

Et roses palpitant sur ma pure paroi !

Que je m’évanouisse en mes vastes pensées,

Sage Sémiramis, enchanteresse et roi !