Je sens cela. J’ai toujours admiré que l’idée qui survient, fût-elle la plus abstraite du monde, vous donne des ailes, et vous mène n’importe où. On s’arrête, puis on repart, voilà ce qui est penser !
Et, moitié courant, je raisonnais ainsi : un arbre, chargé de feuilles, est un produit de la nature. C’est un édifice dont les parties sont les feuilles, les branches, le tronc et les racines. Je suppose que chacune de ces parties me donne l’idée d’une certaine complexité. Je dis maintenant que l’ensemble de cet arbre est plus complexe que l’une quelconque de ses parties.
Ceci est évident.
Je suis bien loin de le penser. Mais j’avais à peine dix-huit ans, et je ne connaissais que certitudes ! — L’arbre, donc, comprenant telles et telles parties, comprend et assume toutes leurs diverses complexités ; et il en est de même d’un animal, dont