des destinées, ignobles trésors, et les jouets d’un échange perpétuel comme il est stationnaire…
Et c’est là que tu as trouvé ?
Là même. J’ai trouvé une de ces choses rejetées par la mer ; une chose blanche, et de la plus pure blancheur ; polie, et dure, et douce, et légère. Elle brillait au soleil, sur le sable léché, qui est sombre, et semé d’étincelles. Je la pris ; je soufflai sur elle ; je la frottai sur mon manteau, et sa forme singulière arrêta toutes mes autres pensées. Qui t’a faite ? pensai-je. Tu ne ressembles à rien, et pourtant tu n’es pas informe. Es-tu le jeu de la nature, ô privée de nom, et arrivée à moi, de par les dieux, au milieu des immondices que la mer a répudiées cette nuit ?
De quelle grandeur était cet objet ?
Gros à peu près comme mon poing.