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PRÉFACE

Après avoir conté, l’an dernier, avec une érudition certaine alliée à une charmante simplicité, la vie du « Bonhomme Béranger », voici qu’aujourd’hui Eugène VAILLANT, le charmant troubadour normand, nous conte celle de Gustave Nadaud.

Et, comme cette publication est faite au lendemain de la mort d’Ernest CHEBROUX, le doux poète qui fut l’ami et l’exécuteur testamentaire de l’auteur des Deux Gendarmes, Eugène Vaillant en profite pour associer, dans un suprême hommage, le Maître et le Disciple... et cela rend plus émouvante encore pour nous, Chansonniers, la lecture de ce beau et bon livre.

Nadaud, le fin et spirituel Nadaud, était Flamand d’origine. Et n’est-il pas curieux d’observer que les deux Chansonniers qui personnifié-