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me paraît un homme passionné pour les belles-lettres, et qui n’aime pas les pointes.

(Il montre son épée.)

Scène XVI

LÉANDRE, SOPHIE, CÉPHISE, PLAISANTIN, GROSSEL, M. PRESSANT.
Pressant, à Grossel.

Monsieur, je viens vous faire mes excuses ; la nécessité où je me trouvais moi-même m’a contraint de vous presser, et je n’ai plus été maître de mon emportement, quand j’ai vu qu’au lieu de bonnes raisons, je ne recevais que des turlupinades de la part d’un drôle… Ah ! le voici, (À Plaisantin.) Apprenez, mon ami, que sans le respect que je dois à la compagnie, je vous traiterais comme le mérite un mauvais plaisant et un lâche ; mais tenez-vous pour déshonoré.

Plaisantin.

Cet affront mériterait un bon coup d’épée au travers du corps, et sans le respect pour la compagnie qui me retient… Mais tenez-vous pour tué.

(Il sort.)
Sophie, riant.

(À Plaisantin qui s’en va.)
Adieu donc, dame Françoise,

Pour qui j’ai tant soupiré.

Grossel.

C’est lui faire trop d’honneur que de nous occuper de lui davantage ; (à Pressant) vous venez à propos pour être