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CHANT II
Voir Paris, sans voir la Courtille,
Où le peuple joyeux fourmille,
Sans fréquenter les Percherons,
Le rendez-vous des bons lurons,
C’est voir Rome sans voir le pape.
Aussi, ceux à qui rien n’échappe,
Quittent souvent le Luxembourg
Pour jouir dans quelque faubourg
Du spectacle de la guinguette.
Courtille, Porcherons, Villette !
C’est chez vous que puisant ces vers
Je trouve des tableaux divers ;
Tableaux vivants où la nature
Peint le grossier eu miniature.
C’est-là que plus d’un Apollon
Martirisant le violon,