Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/302

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Sansregret.

 
Un soir que je chantions,
Venant des Porcherons.

Ç’te campagne-là faisait une belle campagne ; je m’souviendrai toujours d’une bombe pesant environ… beaucoup, parce qu’une bombe… ce n’est pas une chose comme qui pourrait dire une comparaison, à cause de la défaillance qu’on emprunte dans un besoin ; mais qui a terme ne doit rien.

Tonton., riant.

Il n’est pas mal bête, comme ça.

Jolibois.

Oh ! tien, v’là qu’tu bats la campagne, en voulant nous en parler : gn’a plus d’plaisir, drès qu’tu n’sais plus ce que tu dis.

Sansregret, revenant comme d’un assoupissement.
Air : Tarare pompon.

 
J’avons pourtant été dedans d’la compagnie.

Jolibois.

 
On n’dit pas : j’avons.

Sansregret.

 
On n’dit pas : j’avons. Bon !
On n’dit pas : j’avons !

Jolibois.

 
On n’dit pas : j’avons ! Non.

Sansregret.

 
C’te chopin’, j’te parie.

Jolibois.

 
Va, chopine.

Sansregret.

 
Va, chopine. Hé ben donc !
Comment ? dis-moi, je t’prie,
Va, chopine. Dit-on ?