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Fanchonnette.

Jérôme, laissez ça là, vote langage s’enfonce dans l’embrouillarmini. Cadet n’est pas pus r’tors que vous là-dessus.

Jérosme.

Eh ! ben, rendez-nous ç’p’tit service-là.

Fanchonnette.

Ah ! mon Guieu ! ça n’se r’fuse pas dans l’ménage.

Air : Il a voulu.

Messieux, excusez l’embarras
Où c’qu’est Monsieur Jérôme ;
C’est qu’pour se tirer d’un tel pas ;
Il faut ben d’l’esprit ; mais hélas,
I n’en a pas,
I n’en a pas,
Tout comme un habile homme.

Jérosme.
Air : Reçois dans ton galetas.

Accoutez, Mansell’Fanchon,
Faut pas tant fair’la capabe :
De l’esprit est bel et bon,
Mais l’cœur n’est-i pas préférabe ?
Dites, n’est-i pas vrai, messieux,
Que c’est le cœur qu’vous aimez l’mieux ?

En ç’cas-là j’suis des bons.

Cadet.

Parle-donc, Jérôme, est-ce que j’suis un chien moi là-d’sus ? Tu crois p’têtre que j’ten r’cède…

Jérosme.

Eh ! sois ç’que tu voudras ; chacun pour soi dans ç’moment-ci ; je me f’rais guillocher pour l’emporter sur vous tous en cas d’ça.