Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/272

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Fanchonnette.
Air : En été comme en hiver.

J’ai donc perdu mon amant !
Ah ! queu peine de tourment !
V’là qu’ma dureté d’vient tendre :
À quoi sert ç’te tenderté ?
Pour tout d’bon je n’peux li rendre
C’que mon semblant y a z’ôté.

Air : Tourelouribo.

J’m’en vas l’suivre dans ç’voyage.

Cadet, la raillant.

Oh ! oh ! tourelouribo.

Fanchonnette.

Quoi ! chien, tu ris, quand j’enrage !

Cadet, riant.

Oh ! oh ! tourelouribo

Fanchonnette, furieuse.

I faut que j’te dévisage.

Cadet.

Oh ! oh ! tourelouribo.


Scène XV

FANCHONNETTE, CADET, JÉROSME.
Fanchonnette.
Air : Ah ! le bel oiseau, Maman !

 
Ah ! Jérosme n’est pas mort !

Jérosme.

.

Peut-on mourir, quand on vous aime ?