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Si j’li faisais queuqu’malice
Pour la fai’r’venir…
Mais non, j’suis trop z’honnête homme
Pour agir comm’ça…
(Il tire de sa poche une petite bouteille d’osier.)
Baillons li z’un peu d’rogome :
P’têtr’qu’all’reviendra.
Air : Eh ! riez donc,
(Il la fait boire.)
Y ouvrez l’z’yeux, ma Fanchon,
L’sarpant n’est pus de ç’monde.
(Il redouble.)
J’l’avons j’té par tronçon
Dans la rivièr’ de l’onde :
Eh ! r’venez, r’venez donc ;
C’est Jérôme qui vous s’gonde.
(Il la fait boire encore.)
Eh ! r’venez, r’venez donc.
Fanchonnette, se léchant les lèvres.
Mais ça m’semb’ ben bon !
Air : Un soir que je chantions.
Monsieu, en vous r’marciant ;
J’vous dois beaucoup vrament,
Jérosme.
Si vous m’devez,
Payez-moi, vous l’pouvez
En m’aimant drès ce jour.
Fanchonnette.
J’suis fort reconnaissante :
Mais pour d’ l’amour.
J’suis vot’ très-humb’ servante.