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Jérosme.

Y aisément cela n’peut pas s’croire :
Quand ton sabre aurait l’fil comme un canon,
Je m’f’rois hacher pour ma Fanchon.

Crois-moi, vaillant l’Cadet, rengaigne ton arc-en-ciel de fer, et ne me fais pas ôter ma veste ; car moi j’te l’dis d’un sang chaud…

J’veux t’être un chien,
À coups d’pied, à coups d’poing,
J’te casserai la gueule et la mâchoire.


Scène VII

CADET, JÉROSME, FANCHONNETTE.
Fanchonnette, arrivant avec effroi.
Air : Mariez-moi, Maman, avec ce Militaire, ou, Marche ancienne des Gardes Françaises.

Y au s’cours, y au s’cours, y au s’cours.

Jérosme.

Quoi donc, bell’Fanchonnette ?

Fanchonnette.

Y au s’cours, y au s’cours, y au s’cours.

Jérosme.

Quoi qu’i gn’a, mes amours ?

Fanchonnette.

Un gros vilain sarpent
Me suit ; t’nez, v’là qu’i m’guette.