Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/256

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Jérosme.

Air : de M. de Catinat.
Si j’nons pas servi l’Roi, je n’l'en aimons pas moins ;
Tout Français a pour lui des bras en cas d’besoins.
Il a d’quoi vivre, on l’sait ; mais s’il n’avait pas d’bien,
Morgué, je m’pass’rais d’tout pour qu’i n’manquît de rien.

Cadet.

Air : Adieu donc, cher la Tulipe.
C’est ben dit.

Jérosme.

C’est ben dit. Sus ç’te matière
Y aurait d’quoi n’jamais finir.

Cadet.

C’est vrai.

Jérosme.

C’est vrai. Mais, pour revenir
À c’qui r’garde not’affaire,
À ton tour, quoi qu’tu viens faire ?

Cadet.

Me marier.
Afin d’m’égayer.

Jérosme.

Air : On dit que vous aimez les fleurs.
Ta maîtresse…

Cadet.

Ta maîtresse… M’donne du r’tour ;
Et pour plaire à la Belle.
Je fais la Tour,
Je fais la Tour,
Je fais la Tourterelle.