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Fanchonnette.

Qui c’est donc que ç’te fille ?

Jérosme

C’est vous.

Fanchonnette.

Air : Qui veut savoir l’histoire.
Ah ! vous gouayez, monsieur Jérôme :
Je n’suis pas bell’.

Jérosme

Je n’suis pas bell’. Si fait, foi d’honnête homme
T’nez, la Beauté et ma Fanchon
Sont taillé’s sur le mêm’patron.

Air : L’Amour est un chien de vaurien.
L’amour pour me rendre amoureux,
N’a besoin que de vos deux yeux.
Oui, pour ma Fanchonnette,
Il met les fers au feu ;
Rendez-li ç’qu’il vous prête,
En me donnant beau jeu.

Fanchonnette.

Air : Gardez vos moutons.
Croyez-moi, monsieur, ôtez-vous
Tous mes appas de la tête ;
L’amour a toujours d’l’aigre doux ;
Et pour que ça s’arrête,
Péchez du goujon,
Lirette, liron,
Liron, liron, lirette.