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Allez lui rendre vos soins,
Ces soins là conviennent.
LUCETTE.
Va-t-en voir s’ils viennent.
Pour vous laisser avec Pierrot. J’entends.
CLAUDINE.
Mais lui dis-je quelque chose ?
LUCETTE.
Non, mais vous poussez des soupirs.
PIERROT.
Air : Mais hélas, je m’aperçois bien.
Si dans un rang moins obscur
Le destin m’avait fait naître.
Pour moi votre cœur moins dur,
Pourrait m’écouter peut-être :
Mais hélas j’m’aperçois bien
Que pour plaire il faut paraître ;
Mais hélas j’m’aperçois bien…
CLAUDINE, tendrement.
Allez, ne jurez de rien.
LUCETTE.
Vous l’aimez donc ?
CLAUDINE.
Oui, petite espionne.
LUCETTE.
Eh fi, ma sœur.
PIERROT.
Quoi, belle Claudine, j’aurais le bonheur, malgré mon état…
CLAUDINE.
Air : Dans nos hameaux la paix et l’innocence.
Ah, si j’en crois ce que mon cœur désire,
Vous n’êtes point ce que vous paraissez,