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PIERROT.
Air : Quand le péril est agréable.
Vainement j’en ferais mystère,
Tout conspire à me dévoiler
Quand vos yeux daignent me parler
Mon cœur doit-il se taire ?
D’ailleurs le temps presse.
CLAUDINE.
Air : Ne m’entendez-vous pas.
Je ne vous entends pas.
PIERROT.
Si l’amour le plus tendre
Ne peut se faire entendre,
Que deviendrai-je, hélas.
CLAUDINE.
Je ne vous entends pas.
(À part.)
Qu’il m’en coûte pour le rebuter.
LUCETTE.
Air : Paris est au Roi.
Mais vraiment Pierrot,
Pierrot n’est pas sot,
L’amour qui l’enhardit
Règne en ce qu’il dit,
Pour moi j e le crois
Un futé matois.
Tenez, voyez ma sœur ;
Cet air séducteur.
CLAUDINE, à part.
Je sais bien qu’en penser. (Haut.) Mais, ma sœur, M. Thomas est seul ; il pourrait s’ennuyer.
Air : Va-t-en voir s’ils viennent.
Vous savez que vos besoins
Par lui se préviennent,