Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/19

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vers, imité d’un épisode du délicieux conte de La Fontaine, la Gageure des trois commères.

Le 12 mars 1753, un essai de pièce à caractère, le Suffisant, opéra-comique en vers, est joué sur le théâtre de l’Opéra-comique ; le 10 avril suivant, sur la même scène, le Rien, parodie des parodies de Tithon et l’Amour ; le 30 juillet, le théâtre de la foire Saint-Laurent joue les Troqueurs, opéra-bouffon, dont la donnée a fourni un sujet de libretto à Hérold, il y a une cinquante d’années. Enfin nous trouvons, dans les œuvres complètes de Vadé, pour cette même année, 1753, une petite pièce de circonstance, jouée à l’Opéra-Comique à l’occasion de la saint Louis, le 24 août, intitulée le Bouquet du roi ; mais une note nous donne lieu de penser que Vadé n’a écrit qu’une seule scène de cet acte, celle de Mars et de l’Amour.

En 1754, le 18 février, le Trompeur trompé ou la Rencontre imprévue, opéra-comique en vers, au théâtre de la foire Saint-Germain ; le 28 juin, Il était temps, parodie de l’acte d’Ixion, du ballet des Éléments, au théâtre de la foire Saint-Laurent ; le 17 septembre, au théâtre de l’Opéra-Comique, la Nouvelle Bastienne, opéra-comique en vers, dans lequel sont intercalées deux scènes d’Auscaume.

L’année 1755 est encore plus féconde. Les Troyennes en Champagne, opéra-comique en vers, joué sur le théâtre de l’Opéra-Comique du faubourg Saint-Germain le 1er février ; le 18 février Jérosme et Fanchonnette, pastorale de