Page:Vadé - Œuvres de Vadé, précédées d'une notice sur la vie et les oeuvres de Vadé - 1875.djvu/175

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Traiter d’innocente
Ma flamme naissante,
Philis, j’en tiens, hé bien, tant mieux !
V’là c’que c’est qu’de voir vos yeux.

Iris n’a d’amour que le vent
V’là c’que c’est qu’d’être au couvent !
Son cœur en tendresse est savant ;
Mais contre une grille
Que peut une fille ?
Elle peut, quoi ? pester souvent ;
V’là c’que c’est qu’d’être au couvent.


VIII

sur la prise de Menin en 1744.

Air : Stilà qu’a pincé Berg-op-zoom.
Je reviens ma chère Catin (bis.)
Du saboulement de Menin, (bis.)
Et pour afin que tu n’en doute,
Tiens, tais la gueule et puis m’écoute

Premièrement en premier lieu
C’était pire qu’un heur de Dieu,
Le canon sapant les murailles.
Leurs ont éventré les entrailles.

Le Roi qu’est un vivant d’affut
Fit tout trembler quand il parut ;
Par la sacredié, queu compère !
Pour ficher un fion, à li le père !