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V’la qu’en reculant en arrière
J’tombons sur le dos,
Pis j’renversons d’un’Laitière
La crème et les pots.

Sur mes œillets qu’al’m’arrache
Al’met son cruchon ;
Not Bouq’tière qui se fâche
R’troussaut son chignon,
En r’levant son inventaire
L’y bail deux soufflets,
Et dit en la jettant par terre,
Rend-moi mes œillets.

V’la qu’Messieux d’la popu’ace
Pour les séparer,
Avec les Dam’s d’la Place
S’mettions à jurer.
Com’j’naimons point leurs querelles
Non plus qu’leurs caquets,
J’ons laissé là nos d’Moiselles
Avec leurs Bouquets.

Du nôt j’ons bonne espérance
Que Louise rira,
Si j’avons la parférence
Al’nous parmettra
D’lembrassor à la franquette
Tout comme j’faisons
Quand j’alons à la guinguette,
Et que j’y dansons.

Oh ! ça M. Jérôme, point d’dissimulance, et pis qu’vous êtes un garçon dont la façon qu’vous pensés naibelment est aussi bian du vrai comme maneselle Nanette du But avait d’l’honneur avant qu’al’fut madame vot femme, dites-nous, par écriture, si vous êtes aussi content d’not