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de ciel et aux cheveux de lumière, comme l’économie politique est la théorie du libre-échange. Cette notion un peu courte a été vulgarisée par les Houzé, les Finot, les Manouvrier, les Chamberlain, et autres caricaturistes de l’anthroposociologie. Si on la rapproche de la définition, que nous venons de rappeler, de la science elle-même, on voit combien elle est éloignée de la vérité.

Les réactions réciproques de la race et du milieu sont infiniment plus compliquées chez l’homme que chez les autres êtres.

La première raison de ces complications est la complexité même du milieu. Le milieu se compose, en ce qui concerne les animaux et les plantes, d’un certain nombre d’éléments : la composition chimique du sol, de l’eau, l’intensité, l’époque et la durée des vents, des pluies, ou de la sécheresse, la température, sa répartition annuelle, ses inégalités, l’insolation, l’altitude, la latitude, la présence ou l’absence, la rareté ou l’abondance de certaines plantes, de certains animaux qui constituent la base de la nourriture, et de ceux qui sont des concurrents, des parasites ou des destructeurs. La puissance vitale et la fécondité de l’espèce ou de l’individu, certaines qualités biologiques, intrinsèques, les circonstances accidentelles des rencontres, interviennent comme causes compensatrices ou conniventes, et de la balance résulte la survie ou l’extermination de l’individu et de sa race, mais ni la plante