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INTRODUCTION




Tous les êtres vivants sont soumis à la sélection naturelle ; l’humanité est soumise en outre aux sélections sociales, c’est-à-dire à l’influence du milieu créé par elle-même. L’étude de l’homme comprend donc une branche de plus que celle des autres animaux, l’anthroposociologie, qui a pour objet l’étude des réactions réciproques de la race et du milieu social. En choisissant ces derniers mots pour titre de ce recueil, j’ai voulu attirer l’attention du public sur l’étendue très générale de l’anthroposociologie, dont il a l’habitude d’associer le nom à certaines questions particulières, sans se rendre compte de l’immensité de son domaine.

Pour ce qu’on appelait autrefois les gens du monde, et même pour une large partie des scientistes, l’anthroposociologie est la théorie de la supériorité de la race aryenne, de la race demi-divine aux yeux