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être détermine l’acquisition plus rapide de la taille ethnique, et la misère peut la rendre tardive ou incomplète, certainement aussi la continuité du bien être ou de la misère peut modifier la taille ethnique, en modifiant le milieu nourricier des glandes génitales. Niceforo l’a très bien démontré naguère dans ses Classes pauvres.

Probablement aussi l’usage intensif du cerveau peut modifier chez l’individu le volume de cet organe, et du crâne qui l’enveloppe, bien que le plus gros volume du cerveau dans la classe la plus cultivée soit dû surtout à la sélection, car j’ai retrouvé ces dimensions anormales chez les frères encore jeunes et chez les enfants d’une forte série de professeurs d’Université. Probablement aussi l’urbanisme a une influence dolichocéphalisante. Les recherches de Rœse et d’autres inédites tendent à l’établir. Seulement elle n’est pas de la nature indiquée par Durand. Il semble que les dégénérés de race dolichocéphale deviennent plus dolichocéphales, les brachycéphales plus brachycéphales, perdant les premiers de la largeur, les derniers de la longueur, et tous du volume, tandis que les meilleurs font du volume en développant la dimension insuffisante dans leur race. La plus grande tendance des urbains à la dolichocéphalie ne provient donc pas seulement de l’attraction plus grande exercée sur les dolichocéphales, mais aussi de l’exagération de la dolichocéphalie chez les éléments dégénérés sous l’influence anormale de la vie urbaine.

Quant au fait lui-même il ne laisse place à aucun doute, à la condition bien entendu de ne pas sortir du milieu ethnique de la France et de l’Europe centrale. L’hypothèse chère à Manouvrier, Houzé et quelques autres, qui explique la plus grande dolichocéphalie des classes supérieu-