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JACOBY ET NICEFORO


Jacoby nous avait habitués à l’idée que la dégénérescence est une conséquence et comme la rançon des supériorités sociales. Princes, riches, artistes, savants, tout ce qui s’élève au dessus de la masse devient souche de dégénérés, et leur race finit par le crime, l’imbécillité, la démence, la misère et la stérilité. La déchéance des familles privilégiées de la nature ou de la fortune est une loi nécessaire, et leur chute est toujours en rapport direct avec la grandeur de leurs privilèges et la hauteur de leur position sociale. Tout un gros livre, dont il vient de donner une nouvelle édition chez Alcan, est une démonstration serrée de cette thèse, faite en prenant pour exemples toutes les grandes dynasties et une foule d’illustres familles.

De nombreux travaux ont confirmé ceux de Jacoby, et récemment le Dr Galippe vient de faire paraître un remarquable volume, dans lequel il reprend d’une manière plus documentaire certaines parties du travail de Jacoby (L’hérédité des stigmates de dégénérescence et les familles souveraines, Paris, Masson, 1905). À tous ceux qui doutent de la formidable puissance de l’hérédité, à tous ceux qui croient à la possibilité de modifier par l’éducation, l’hygiène ou le croisement ce qu’on appelle des caractères forts, qu’ils soient bons, mauvais ou indifférents, je con-