CORRÉLATIONS FINANCIÈRES DE L’INDICE CÉPHALIQUE.
Nous avons étudié dans un précédent article[1] les corrélations remarquables de la morphologie du crâne, et de l’indice céphalique en particulier, avec certains facteurs démographiques, la natalité, la mortalité, l’urbanisme, le mode plus ou moins sédentaire de vie. Nous avons recueilli chemin faisant un certain nombre de notions remarquables, conclusions nécessaires de données statistiques bien établies : plus grande fécondité des populations relativement pures, plus grande tendance vers la dolichocéphalie des populations urbaines ou mobiles, etc.
Ces corrélations existent en quelque sorte à l’infini entre les caractères de race d’un côté, les conditions démographiques, sociologiques, économiques de l’autre. Il a paru déjà, soit en Allemagne et en France, soit en Amérique de nombreux et importants travaux relatifs, par exemple, à la différence d’indice des urbains et des ruraux, des populations sédentaires et mobiles, des sujets issus d’unions locales ou de formariages, des émigrants et des restants, des classes sociales dans une même population. Des corrélations correspondantes, par rapport à la taille
- ↑ Revue d’économie politique, 1895, p. 1002-1029 ; 1896, p. 132-146.
